C'est avec un immense plaisir que je retrouve l'écriture sensiblement humaine de Marie Pavlenko. C'est tout simplement impossible de ne pas s'attacher à tous ces personnages : d'Astrid à Soraya en passant par Ida, Amanda ou Max. Quand tous portent leurs histoires et doivent composer avec les épreuves que la vie leur réserve. J'ai été submergée par toutes sortes d'émotions. Magnifique histoire sublimée par l'écriture.

Marie Pavlenko signe là son texte le plus beau, le plus fort, le plus utile. Ce livre magnifique est l’histoire de la rencontre de deux femmes, l’une a perdu ceux auxquels elle tenait, l’autre s’apprête à donner la vie à un être qu’elle ne désire pas. L’une vit un exil volontaire, l’autre un exil subi. L’une va renaître pour un temps et offrir une renaissance à l’autre. C’est aussi une sublime métaphore sur le destin de l’étranger, ce qu’il endure dans l’exil et ce qu’il nous offre en définitive. Dans le contexte actuel, ce livre est une lecture nécessaire et urgente. Merci à celle qui l’a écrit.

"Traverser les montagnes, et venir naître ici" relate de la rencontre de deux femmes brisées. L'une souhaitant tout quitter, s'isoler pour se reconstruire. Tandis que l'autre fuit la guerre qui détruit son pays. Leur route va se croiser dans les montagnes où leurs malheurs respectifs se répondent. Leur entraide au cours de cette traversée va leur réapprendre à vivre petit à petit.

Un récit hyper fort et débordant d'humanité !
Marie Pavlenko allie à la perfection passé et présent dans un tourbillon de délicatesse et de justesse.

J'ai apprécié la distinction de la poésie au début de chaque chapitre. Cela nous plonge dans l'état d'esprit des personnages et révèle ainsi une sorte d'introduction à chaque chapitre.
S’immerger dans cette lecture permet réellement de s'isoler et de se concentrer sur ces petites choses de la vie.
Cette lecture résonne encore en moi !

Brisée par la perte de sa famille, Astrid quitte Pariset ses souvenirs insupportables et vend son cabinet de kiné. Elle s’est acheté une maison dans le Mercantour, isolée, en bout de chemin sans l’avoir vu ! Une région aimé par son mari et où elle pense pouvoir se retrouver.

Soraya, 17 ans, a fui la Syrie, a traversé l’Europe et petit à petit elle a tout perdu. Sa tante est morte dans cette montagne et cette tempête de neige qui va finir par l’engloutir sera leur tombeau. Elle est enceinte, d’un enfant qu’elle hait. Astrid va les sauver in extremis.

Deux femmes et deux vies brisées, deux femmes blessées qui vont se confronter, s’observer et s’apprivoiser jusqu’à construire une relation au coeur de cette montagne comme un écrin ou un creuset, personnage à part entière qui les mènera vers leur destin.

Un roman délicat malgré des passages très durs, où l’amour et l’entraide font obstacles à la haine et au rejet. Avec des retours en arrière, l’autrice nous conte petit à petit l’histoire de ces femmes, leurs deuils, leur solitude et le pouvoir de la vie qui reconstruit.

Un récit humain et bouleversant même si le traitement des personnages masculins est un peu trop manichéen, même si je comprends que c’était nécessaire dans ce cas.

#Traverserlesmontagnesetvenirnaîtreici #NetGalleyFrance

Je n'ai hélas pas réussi à être touchée par ce récit .
J'ai trouvé cela trop linéaire .
Je suis passée totalement à côté de mon écoute :-(

J'ai passé un moment à la fois agréable et émouvant en lisant "Traverser les montagnes et venir naître ici". Ce roman de Marie Pavlenko, que j'avais déjà appréciée avec "Rita", m'a une nouvelle fois captivée par la beauté de sa plume.

L'histoire d'Astrid, qui, après avoir vécu un drame dévastateur, se rend dans le Mercantour est profondément touchante. Sa rencontre avec Soraya, une jeune fille syrienne enceinte qui a fui son pays en guerre, rend ce récit poignant. Ces deux personnages, marqués par leurs souffrances, doivent apprendre à faire leur deuil et à se reconstruire.

La manière dont Marie Pavlenko dépeint leurs émotions est à la fois poétique et bouleversante. Ses mots résonnent avec une telle sensibilité que chaque page tournée est un signe d'espoir.

Astrid et Soraya sont non seulement touchantes, mais elles font preuve d'une force intérieure remarquable.

Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous recommande vivement ce roman. Marie Pavlenko, avec sa plume délicate et puissante, m'a une nouvelle fois émue.

Véritable hymne à la résilience humaine et à la capacité de renaître et se réinventer, quelques soient les épreuves que nous traversons, ce roman de Marie Pavlenko est bouleversant d’humanité. J’ai été profondément touchée et émue par l’histoire de Soraya et Astrid, leur rencontre et leur cheminement intime, leur reconstruction personnelle. L'autrice évoque avec finesse et réalisme l’exil, la perte, les relations humaines et signe ici un magnifique roman poétique.

C'est l'un des romans les plus émouvants de l'année 2024.

Deux destins de femmes bouleversantes vont se croiser dans un endroit coupé du monde : les montagnes du Mercantour, dans lesquelles la nature a encore toute la place d'exister. Dans ce paysage préservé, il y a peu d'habitants et beaucoup de passages : de femmes, d'hommes et d'enfants à la recherche depuis trop longtemps d'hospitalité et d'un peu d'humanité. Et parmi les habitants, se trouvent celles et ceux qui aident et accueillent, mais aussi celles et ceux qui excluent, bânissent, dénoncent et violentent.

C'est donc ici que vont se rencontrer et se reconnaitre, Astrid, citadine de 40 ans, venue chercher un refuge à sa souffrance dans une maison qu'elle a achetée sans même la visiter, et Soraya, jeune syrienne de 17 ans, poussée par son père à continuer la route vers le pays des Lumières où, lui assurait-il, on l'accueillera comme il faut.

C'est une histoire de deuils, de maternités, de traumatismes, mais aussi de femmes fortes et résilientes, d'une amitié qui se passe de mots et se nourrit de solidarité et de bienveillance. C'est l'histoire d'une réparation mutuelle.
C'est aussi et beaucoup le récit d'un exil, magnifiquement personnifié en Soraya. À travers elle, c'est un visage, une voix, une vie que l'autrice donne à ces courageuses et courageux : les personnes exilées, dont les parcours sont toujours si douloureux et l'accueil qui leur est réservé, souvent indigne.

C'est un livre indispensable, beau, lumineux, d'une profonde humanité, qui rend hommage à toutes celles et ceux qui ont connu l'exil et les tortures, agressions, viols, deuils pour sauver leurs vies, et qui subissent une double violence et beaucoup d'injustice une fois arrivés dans des pays où ils se pensaient enfin secourus. Alors MERCI Marie Pavlenko pour cette douce réparation, qui fait tant de bien autant qu'elle révolte, car elle nous fait réaliser que le chemin pour n'avoir que des Astrid, des Soraya, des Ida, des Max (ou des Marie) autour de nous est encore long.

Lecture en demi-teinte pour ma part. J'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. J'ai cependant poursuivi ma lecture jusqu'au bout et j'ai trouvé de très beaux passages mais cela reste inégal pour en faire un coup de cœur.

Emotion particulière. Je termine ce roman alors que la vilel d'Alep a sombré dans le terrorisme. Cette ville évoquée souvent à travers les yeux de Soraya... Alep, la ville du bonheur familial.... Alep, la ville qu'il a fallu fuir...
Roman bouleversant, sidérant, immense...
Astrid et son deuil..., son infInie souffrance. Son incroyable générosité... Ida, voisine et amie sur laquelle on peut compter... La petite grenouille prise dans le tourbillon des chagrins et de la vie...
Je n'ai pas vu de caricatures dans ce roman : Ida et Max sont vrais, dans leurs valeurs pleines d'humanité.
La construction du roman est particulièrement remarquable : le parallélisme permanent entre les deux femmes et les deux destins nous embarque dans la souffrance et l'émotion.
Les descriptions de la montagne sont ciselées. Impossible de choisir une phrase à citer : il faudrait citer des pages et des pages... Et donc c'est aussi la force de l'écriture qui nous happe ici. Il n'est pas question d'un récit d'action sur une question d'actualité. Il s'agit d'une écriture du deuil, du chagrin, de l'espoir et de la solidarité.
Un hommage à la montagne aussi. Et à ceux qui y vivent toute l'année.
Et un hommage à la poésie. Toutes les citations de poème qui ponctuent les chapitres font partie intégrante de ce tout. Rien d'artificiel.
Ce roman m'a marquée. Merci à mon amie @tricotin35 de me l'avoir conseillé.
Je suis profondément heureuse d'avoir lu ce roman

"Traverser les montagnes et venir naître ici" est un roman poignant qui raconte l'histoire de deux femmes, Astrid et Soraya, cherchant à échapper aux horreurs de leurs vies passées. La plume mélancolique et imagée de Maire Pavlenko transforme chaque page en une scène cinématographique, rendant l'expérience de lecture presque visuelle. Ce roman est captivant et émouvant, laissant une impression durable. Un très bon roman pour ceux qui aiment les belles histoires tragiques.

Dans cette histoire il est question de deuils, du sort des migrants, des violences subies mais surtout d'espoir en l'humanité; où ce que peut apporter le don à celui qui reçoit mais surtout à celui qui donne. Des femmes, dont les destins se croisent, affrontent leurs passés douloureux avec sororité.
Ici, le décor poétique de la montagne pourrait représenter l'œuvre, à la fois rude et glaciale mais d'une grande beauté et pleine de chaleur humaine.
Malgré le contexte difficile, l'auteure nous conte en douceur les paysages et coutumes de la Syrie. Elle réussit à décrire la maternité et toutes ses émotions avec beaucoup de pudeur.
L'écriture possède une forme de lyrisme quand les dialogues et réflexions des protagonistes s'entremêlent.
Un roman émouvant.

Très beau roman bien que j'y ai trouvé quelques longueurs. La plume de Marie Pavlenko est malgré tout magnifique.

Je remercie netgalley et les escales éditions pour cette lecture.
Sortie le 22 août 2024.

Je ressors bouleversée de cette lecture, un très beau roman, tellement réel, tellement d'actualité.

Je n'en dirai pas plus, mais ce roman et l'histoire d'Astrid, et surtout de Soraya vont être difficiles à oublier.

Un roman que vraiment je conseil à tout le monde.

Collaboration non rémunérée

Marie Pavenklo a écrit à mes yeux le plus beau roman de cette Rentrée littéraire et donc réussit avec brio son passage chez les adultes.
Tout touche au sublime!
Même si le début du récit fait très "feel good book" (un femme avec un gros chagrin qui achète à l'aveugle une maison) le récit prend de l'épaisseur et s'en éloigne considérablement pour tendre vers une œuvre sublime. Les trois personnages sont vibrantes d'humanité et l'on s'attache fortement à Astrid, Ida et Soyara. Sororité, maternité, solidarité, amitié sont les maitres mots déployés avec une plume proche de la poésie
Bravo bravo pour ce roman qui nous emporte.

Une histoire prenante, sans concession. On comprend les uns, on soutient les autres, on redoute, beaucoup. Je vais l'offrir à ma soeur.

Dès le début on sait que ça va être dur. Par conséquent, je ne voulais pas m'attacher. , Mais on ne peut rien y faire, on lit ce livre pour sa beauté et sa souffrance.

Comment souvent ces derniers temps, ce qui m’a amenée à ce roman est le hasard. J’ai repéré sa belle couverture dans les rayons de ma médiathèque, ornée de ce petit cœur rouge apposé par la bibliothécaire. Par ailleurs, j'avais lu quelques beaux avis sur cette histoire. Alors même que le genre de ce roman est différent de ce que j’ai l’habitude de lire, la thématique de l’exil est un sujet qui me tient à cœur, et j’empruntais l’objet les yeux fermés.

Traverser les montagnes, et venir naître ici, est une histoire de femmes. Et de destins brisés.

Astrid se retrouve seule. Elle décide de tout quitter et de s’exiler vers les montagnes, vers la solitude, pour oublier, s’oublier. Une maison située dans le Mercantour, et achetée sans l’avoir visitée, devient son refuge, un cocon où elle tente de déposer ses bagages, matériels et existentiels. Ses souvenirs la rongent. Pourtant, elle se raccroche à ce fil tenu de l’existence, et s’efforce de débuter une nouvelle vie à l’opposé de la précédente, dans cette région isolée.

Soraya se retrouve seule. Elle a dû tout quitter, pour s’exiler, contrainte. Elle a fui la guerre, les traumatismes, elle est une déracinée. Ses parents, sa famille, sœurs et frères, sont quelque part entre là-bas et ici, sans qu’elle sache où. Elle ignore s’ils sont toujours vivants, ce qu’ils sont devenus. Sauf pour sa tante. Celle qui l’a portée sur cette route de l’exil, à travers l’Europe et ses horreurs, passeurs inhumains et profiteurs.

L’auteure nous conte la vie de ces deux femmes, leur combat, leurs failles et leurs souffrances. Et leur terrible destin, qui les mène à se rencontrer, ce qui sûrement ne serait jamais arrivé, si ...

Le fil conducteur de l’intrigue est bien amené, alternant passé et présent de subtile manière. La plume de Marie Pavlenko est à la fois forte et poétique. D’ailleurs, la poésie est omniprésente, et des extraits de différents poèmes accompagnent parfaitement le récit.

J’ai beaucoup de mal à vous en dire davantage, mais j’ai vraiment aimé ce roman très humain, qui m’a émue et touchée.

J’ai mis quelques jours avant d’écrire cette chronique car j’ai du mal à trouver les mots sur ce que j’ai ressenti. Astrid et Soraya sont dans mon cœur encore et le resteront ! Cela fait clairement parti des livres à me procurer en papier ❤️

D’abord, on rencontre Astrid. On comprends qu’elle a une forte douleur mais on ne sait pas trop de quoi elle retourne. Cela la rend attachante tout en donnant envie d’en découvrir plus sur elle. La voir s’isoler au creux de la montagne fait peine au cœur mais rapidement elle s’intègre, un peu malgré elle, et on sent l’amitié et la confiance grandir et se bâtir entre les différents personnages. On la voit se réouvrir un peu aux autres et c’est un réel bonheur.

Ensuite on rencontre Soraya, une syrienne en fuite pour atteindre la France, la liberté. Rien que repenser à son parcours de vie me fait remonter les larmes aux yeux et me donne envie de lui faire un gros câlin ! On suit le chemin qu’elle fait pour atteindre cette fameuse cabane au creux de la montagne où elle va rencontrer Astrid. Le chemin est horriblement dur, au-delà de ce qu’on peut imaginer. Et je pense même que les mots de l’autrice ne représentent pas assez la force mentale que Soraya a eu pour traverser ce qu’elle a vécu.

Ça faisait si longtemps que je n’avais pas été aussi impliquée avec des personnages. Ce sont des sujets forts : la Syrie, les migrants, le deuil, le traumatisme, la reconstruction. Je ne me permettrais pas de dire si c’est bien fait ou pas n’ayant jamais traversé ce que ni l’une ni l’autre n’a vécu. Mais j’y ai cru, j’ai ressenti leur douleur, leur peur, leur doute, l’amour, l’amitié, l’acceptation.

C’est la première fois que je lisais @marie__pavlenko et je serais curieuse de lire d’autres livres de sa biblio pour voir si sa plume est la même. Ici, elle avait un côté très poétique. Avec des phrases courtes mais impactantes. Des mots dont on sent que le choix est réfléchi. J’ai beaucoup aimé ! Même dans les descriptions, la montagne a un rôle à part entière. C’était tellement bien ! ❤️

Ce récit est poétique.
A la fois doux et douloureux. Douloureux par les pertes, le poids des deuils et des traumatismes.
Doux par le chemin de reconstruction.
La plume est immersive et descriptive.
J’ai adoré ce chemin, cette quête de guérison. Cette ode à l’espoir d’un après apaisé