Un livre fort et puissant.
une rencontre, 2 destins, 2 chemins de vie mais un avenir incertain pour ces 2 femmes ayant en commun "la perte". Dans ces deux chemins il y a deux directions : l'espoir pour l'une, la reconstruction remplie de doutes pour l'autre. Mais ensemble elles vont découvrir la compréhension, le non jugement et la confiance.

Il y a des livres dans lesquels on souhaite se plonger. Celui-ci en fait parti. J'avais qu'une envie, être au calme comme Astrid et vivre ces quelques mois avec elle, Soraya, Stella et les autres.

Quelle douceur, quelle humanité, quel uppercut !

Deux femmes brisées qui, ensemble, retrouveront leur éclat. A la manière du kintsugi, cet ouvrage sublime les blessures les plus profondes, les cassures et les fêlures, recolle les morceaux et leur donner matière à briller. Une manière de contrebalancer la morsure du froid, de l'hiver, de la guerre et des douleurs, avec la chaleur de la résilience et de la force, de la sororité, de l'humanité et de l'entraide.

Le genre de lecture dont on ne ressort pas indemne, qui laisse des traces et allume une flamme au cœur et à l'âme, porté par une plume percutante et douce à la fois, incroyablement poétique.

Un coup de coeur absolu, terminé depuis longtemps mais que j'ai eu du mal à chroniquer tellement il a touché de cordes sensibles. Un réel bijou, merci grandement.

Une belle couverture et un titre si poétique mais pour une histoire terrible et le portrait si troublant et émouvant de deux femmes, cabossées, vaillantes et qui n'auraient pas dû se rencontrer.
Astrid a tout perdu. À quarante ans, elle décide de refaire sa vie dans un village perdu de la montagne du Mercantour.
Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, et sa famille lors de ce départ vers une meilleure vie. Elle va se perdre dans ce Mercantour et va rencontrer Astrid.
Par facile d'aborder des sujets si difficiles, l'auteure utilise avec justesse, émotion une écriture simple, poétique pour nous raconter le destin de ces deux femmes. Elle y glisse certaines références littéraires (Claude Roy, Andrée Chédid, René Char, Agota Kristof, Louise Glück). La littérature, la sculpture peuvent permettre d'essayer de se reconstruire et de continuer, de tenter de traverser les montagnes vers une vie meilleure.
Un texte avec des passages bouleversants et qui permet de mettre des histoires derrière des statistiques, des discours.
L'exil n'est pas un choix anodin et derrière chaque homme et femme qui décide de quitter leur pays, il y a un être humain.
Je ne connaissais pas cette auteure mais vais continuer ma découverte de ses textes.
#Traverserlesmontagnesetvenirnaîtreici #NetGalleyFrance

J'ai eu la chance de pouvoir découvrir la plume de l'autrice grâce à ce roman et je n'ai pas été déçue.
Les histoires d'Astrid et Soraya qui se rejoignent dans ce décor naturel magnifique m'a bouleversée.
Les thématiques abordées sont fortes et difficiles mais jamais on ne tombe dans le larmoyant.
Je suis vraiment ravie d'avoir vécu une telle lecture, qui m'a emportée et remuée et dont je me souviendrai longtemps.

C'était un roman incroyable, je ne m'attendais pas du tout à lire ce genre de roman et j'ai été tellement embarquée dans cette histoire triste belle et poignante, absolument horrible par certains moments. Une grosse claque.

Traverser les montagnes et venir naître ici de Marie Pavlenko est la rencontre entre Astrid, la Française et Soraya, la Syrienne. La première, dévastée par un drame, est venue se réfugier dans une maison très isolée du Mercantour. De l’autre côté de la montagne, la seconde, 17 ans, enceinte, et sa tante essaient d’entrer clandestinement en France. Pour arriver jusque-là elles ont vécu les pires horreurs.
On comprend peu à peu ce qui leur est arrivé. Astrid veut se recroqueviller seule dans son malheur tandis que Soraya espère un avenir plus doux mais rejette son bébé qu’elle nomme "la chose". Marie Pavlenko entrecroise, en nombreux flashbacks, le long et difficile chemin pour arriver en Europe de l’une, aux dialogues avec son mari et ses fils de l’autre. Chacune essaie de lentement se reconstruire au milieu d’une nature sublimée par l’auteure.
De sa plume poétique et sensible, Marie Pavlenko bouleverse ses lecteurs avec des drames, qu’en général, on s’efforce d’oublier au plus vite. Le ton sonne juste, sans pathos. Un très beau récit qui met en scène des femmes fortes et résilientes. À mettre entre toutes les mains !

Traverser les montagnes, et venir naître ici est un roman d’une intensité rare, dans lequel Marie Pavlenko entremêle les destinées d’Astrid et de Soraya, deux femmes brisées, chacune par une perte qui les dépasse. Astrid, quadragénaire en quête de solitude, abandonne sa vie citadine pour un repli dans les montagnes du Mercantour, lieu dont son mari lui a parlé et où elle espère panser ses blessures.
« Avant. C’est fou comme ce petit mot de rien suscite un déluge de chagrin quand il surgit dans la tête. Avant, c’était simple, avant. Avant, elle avait une maison.
Avant, elle était innocente et ne connaissait pas sa chance. »
Soraya, jeune réfugiée syrienne, cherche un refuge, un endroit où renaître, même si le poids de ses épreuves semble parfois insoutenable.
« Ne pas penser à la guerre, aux rues cendreuses, aux maisons écroulées, aux trous dans les murs des immeubles, aux troncs d’arbres éclatés par les Kalach, les cris qui préviennent de l’arrivée d’obus, vite, vite, courir, se recroqueviller, ils leur tirent dessus, ils essaient de tuer leur peuple, les corps par terre, coupés en deux parfois, le sang partout qui coule et sèche, et le jour où leur voisin a débarqué en larmes : “Ils te cherchent, Muntassar, ils arrivent, pars vite avec ta femme et tes enfants, Dieu te garde, mon ami !” »
Ces deux voix que presque tout sépare se rencontrent.
La poésie rassemble et, telle un fil rouge, soutient nos courageuses protagonistes.
Ce roman évite toute complaisance et nous emmène, par petites touches, dans un espace où les émotions sont palpables et les mots justes. L’auteure utilise la nature comme un écho, tranquille et impérieux, de la douleur humaine. Les paysages grandioses font presque office de personnages, et permettent à Astrid et Soraya de laisser apaiser les tumultes intérieurs qui les torturent.
L’auteure met en scène les étapes de leur rapprochement, un cheminement qui rappelle la force de certains récits de Marguerite Duras, dans lesquels les liens se construisent dans le non-dit, dans les gestes quotidiens. De cette rencontre naît un souffle de résilience, un appel à continuer malgré tout. Ce roman vibre d’humanité, et les douleurs s’apaisent autant que possible, lentement, au contact de la terre, dans la solidarité.
Deux histoires de deuil, de perte, d’incompréhension, de fatalité, d’envie d’en finir, mais en fin de compte une superbe rencontre.
« Pourquoi le monde n’est-il pas fait d’Astrid, des Astrid hommes, femmes, petits, grands, gros, maigres, de toutes les couleurs ? Comme le monde serait doux. Il y en a d’autres, bien sûr, ses parents sont des Astrid, Ibtissam était une Astrid, il en existe dans tous les pays, sous toutes les latitudes. Soraya en a croisé plusieurs pendant son périple. Ce médecin bulgare qui a essayé de sauver Sherine, le vieil homme de Slovénie avec sa grange pleine de foin qui sentait si bon, où elle et Ibtissam sont restées une semaine, où elles ont mangé à leur faim. Mais combien, à côté, qui broient, démolissent, mentent, profitent, battent, violent ? Soraya refuse de l’utiliser, il est si dur, si tranché, ce mot. Pourtant, c’est celui qui dit son chemin. »
Ce récit de l’entraide, de l’amour de son prochain est une belle leçon de vie, ternie par l’incompréhension, le racisme, la bêtise humaine, et le drame.
« Les passeurs obligent souvent les gens à jeter leurs cartes SIM quand ils franchissent une frontière, ils ont peur d’être repérés. Ses parents ont-ils avancé depuis la dernière étape en Bulgarie ? Sont-ils toujours vivants ? Elle hait les passeurs, leurs bouches vomissent des mensonges, ils appartiennent au monde des djinns, fourbes, menteurs, avides. Rien ne serait arrivé si les passeurs avaient tenu leurs promesses. »
Un roman à lire, qui ne peut que toucher…
#Traverserlesmontagnesetvenirnaîtreici #NetGalleyFrance

Le destin mêlé de deux femmes liées par leur tragédie personnelle, au milieu de la montagne, écho de leur solitude et de leur désespoir. Roman magnifique et très humain, empreint de mélancolie. L'écriture poétique et subtile permet de se laisser envahir par les émotions des personnages et de voir le monde à travers leurs yeux et leur chagrin.

C’est l’histoire de deux femmes a des moments charnières de leur vie.
Astrid se retrouve seule après un drame familial, elle plaque tout et va s’isoler dans une maison à la montagne.
Soraya est une jeune syrienne qui fuit la guerre avec sa famille pour rejoindre la France. Sur la route de l’exil elle laissera sa famille, son enfance, son insouciance… C’est au terme d’une grossesse non désirée qu’elle croise la route d’Astrid.
Le destin de ces deux femmes va être lié à jamais.

Une magnifique histoire de solidarité, de résilience et d’humanité.
Un récit poignant avec des personnages que vous ne pouvez pas oublier une fois le livre refermé.
Ces 2 femmes ont perdu tous leurs repères, leurs vies se sont brisées à jamais mais chacune va apporter à l’autre l’espoir et de quoi se raccrocher malgré tout à la vie.

C’est histoire poignante, qui m’a touchée dès le départ et je n’ai pas pu lâcher ces personnages durement éprouvés par la vie.
J’ai aimé cette jolie plume pleine de tendresse et de bienveillance pour l’histoire de ces deux femmes
Pensées émues pour toutes celles qui par le monde vivent des destins similaires.

Sans surprise, vu que j'apprécie ses romans ados, j'ai été conquise par de dernier ouvrage de Marie Pavlenko. Conquise, le mot est faible. Avec Traverser les montagnes, et venir naître ici, l'autrice nous marque, elle nous émeut, elle nous prend aux tripes.

Dans son roman, nous rencontrons deux femmes écorchées. L'une choisit d'aller "s'enterrer" dans un hameau perdu au milieu de la montagne pour oublier un passé cruel. L'autre n'a qu'un but : atteindre la France et obtenir la nationalité française. Rien ne les prédestinait à se rencontrer. Rien, et pourtant, une nuit où la neige tombe à gros flocons...

***

Waouh, quelle claque ce roman ! Et cette fin ... Je ne m'y attendais pas du tout 😭. Traverser les montagnes et venir naître ici est un roman bouleversant, qui aborde nombre de sujets difficiles, le deuil, la perte d'un enfant, le viol, le dur parcours des migrants. C'est un roman qui nous parle de l'indicible, de l'horrible, du pire de la nature humaine. De l'insupportable solitude du deuil et des traumatismes.

C'est aussi un roman qui dit la solidarité, qui dit l'entraide, ces mains ouvertes, ces rencontres inspirantes et salvatrices. Un roman qui nous parle de la nécessité d'ouvrir les yeux et les cœurs, de tendre la main, d'accueillir. Un texte qui exalte notre humanité pour tenter d'en tirer le meilleur. Ida en est le parfait exemple, avec son amour de la poterie qui permet la reconstruction, la reconnexion au corps et à la vie.

C'est aussi un texte qui proclame l'amour des mots, de la poésie, avec tous ces extraits qui émaillent le texte. L'amour des mots, la simplicité des petits plaisirs, la beauté des choses simples.

Les mots sonnent justes, les émotions sont vraies, sincères. L'écriture de Marie Pavlenko est onirique et sensible. Humaine. Face à la nature omniprésente, belle et dangereuse à la fois, elle nous fait réfléchir. Nous raconte une histoire terriblement actuelle et poignante.

C'est donc un immense coup de cœur.

Quelle traversée de vie !
Un roman choral à la rencontre d'Astrid, la mère veuve et Soraya, la réfugiée syrienne.
Chacune d'elle raconte son exil, son chemin, son destin tragique, le deuil, la famille, l’amitié avant de se croiser et entremêler leur vie pour essayer de naitre de nouveau, où de vivre tout simplement comme ce bébé, cette chose, cette petite grenouille qui n'a pas demandée à venir au monde.
La montagne participe à la reconstruction d'Astrid, à la fois fascinante et angoissante. Tandis que Soraya tente d'apprivoiser ce nouvel environnement, qui est aussi au coeur de la vie des personnages de ce hameau auxquels on s'attache.
Les petits plus sont les extraits de poésies qui ouvrent chaque chapitre apportant un regard sur les émotions du moment des 2 protagonistes. Magnifiquement bien choisis, ils donnent envie de lire ces auteurs. Par le passé, j'ai déjà eu l'occasion de lire Andrée Chedid.
J'ai été traversé par toutes sortes d'émotions avec Astrid et Soraya. C'était une très belle histoire qui m'a transportée et émue aux larmes. Beaucoup de respect et de dignité ressortent de ce roman.

Astrid, meurtrie par la mort de ses proches, décide de démarrer une nouvelle vie dans une maison isolée du Mercantour. Soraya, elle, fuit la Syrie et la mort. Deux femmes qui vont se rencontrer, s'entraider...

Un roman fort avec deux beaux portraits de femmes. Comment faire face à la douleur, aux souvenirs, comment se reconstruire ? Un texte plein de poésie, de pudeur face à la douleur de ces femmes. Un exil non choisi, des violences subies : une lecture marquante, pleine d'émotions et de vie.

Émotion, quand tu me tiens !

J'ai refermé ce livre, bousculée dans mes espérances et mes croyances.

L'humanité est belle, la bienveillance est à chaque coin de rue/de montagne.

MAIS ELLE DOIT SE CACHER !

L'HORREUR créée par l'HUMAIN est indicible.
En solidarité aux plus exposés d'entre nous, on se devrait de ressentir la HONTE !

Quel beau roman que celui-ci. Encore un coup de cœur qui ne me laisse pas indemne.
Mon constat est SANS APPEL : J'AI DE LA CHANCE et plus le droit de me plaindre !

Astrid, Soraya, Ida, je vous aime.

Et là, je découvre un livre dans ma BAL de la même auteure #mariepavlenko que je vais m'empresser de lire #lamortestunefemmecommelesautres

Astrid doit faire face à un très grave accident de la vie qui la laisse sans but. Pour faire face à sa douleur, elle décide de quitter la région parisienne, trop pleine de souvenirs douloureux, pour aller vivre dans le Mercantour. Elle a choisi la région comme la maison, au hasard. Chaque jour est pour elle un combat, une journée de plus à passer. Tout va être bouleversée quand elle trouve dans la neige, Soraya, une jeune syrienne qui a fuit la guerre. Soraya, est épuisée, vide d'énergie et d'espoir, ayant été obligée de tout abandonner. La seule chose qui pourrait l'emplir, elle n'en veut pas.
Les deux femmes vont alors s'épauler, s'entraider, partager leurs douleurs, pour essayer d'envisager un demain.
Je pense que les lecteurs de Melissa Da Costa qui ont aimé Tout le bleu du Ciel adoreront cette histoire. On y retrouve une magnifique ode à l'entraide, à l'amitié et à la nature. C'est émouvant sans être niais. C'est une belle lecture qui nous amène à réfléchir et à considérer à la chance que nous offre la vie au regard de ce que d'autres traversent.

Comme toujours je retrouve avec bonheur l'écriture de Marie Pavlenko qui me touche non seulement dans sa forme, riche, nuancée, précise mais aussi dans les thèmes qu'elle aborde.Ici l'autrice croise plusieurs des questions de société et les intérêts qu'elle exprime à titre personnel (de ce que j'en perçois) et à travers son oeuvre : féminisme (héroïne fortes, alliés interessants), migration de population, sororité, solidarité, la place de l'humanité dans la nature.
Les personnages principaux sont deux femmes. L'une, la quarantaine, est est en état de presque sidération face à un drame intime va tout remettre en question de ce qui faisait sa vie jusqu'à présent, et l'autre est une toute jeune fille qui elle est en mouvement depuis le pays qu'elle a fui et vers l'espoir d'une vie meilleure dans un pays accueillant. En guise de pays accueillant elle parvient jusqu'a la zone montagneuse enneigée proche de la frontière italienne ou la première femme, Astrid s'est réfugiée dans l'isolement. , La jeune fille, Soraya, enceinte on le comprend, à la suite d'un viol s'effondre et est recueilli par Astrid.
L'histoire de Soraya et sa situation vont fédérer l'energie de quelques personnes dans l'entourage d'Astrid, l'obliger à rompre son inertie et en même temps réveiller sa douleur en permettant en cela aussi de la surmonter, d'en faire "quelque chose" et de repartir sur son chemin de vie.
Ce livre est bouleversant par la narration autour de ce que vivent les deux personnages principaux, équilibré par la "légèreté", simplicité des personnages qui les entourent. Ici rien de larmoyant mais des faits et des humain·es qui réagissent comme ielles peuvent face aux évènements.
A lire absolument !

Avec 𝕋𝕣𝕒𝕧𝕖𝕣𝕤𝕖𝕣 𝕝𝕖𝕤 𝕞𝕠𝕟𝕥𝕒𝕘𝕟𝕖𝕤 𝕖𝕥 𝕧𝕖𝕟𝕚𝕣 𝕟𝕒𝕚𝕥𝕣𝕖 𝕚𝕔𝕚, Marie Pavlenko nous offre un roman poignant qui nous transporte au cœur de l'expérience migratoire. À travers le destin croisé d'Astrid et de Soraya, l'auteure explore avec élégance les thèmes de la perte, de la reconstruction et de la quête d'identité.

Ce roman est une ode à la vie, à la capacité de l'être humain à se relever et à se réinventer. C'est un hymne à l'espoir, qui nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, il est possible de trouver la lumière.

Astrid, figure centrale du roman, est une femme marquée par le passé. Forte et déterminée, elle incarne la résilience face à l'adversité. Son parcours, semé d'embûches, la conduit à une rencontre inattendue avec Soraya, jeune réfugiée en quête d'un nouveau départ.

Cette rencontre va bouleverser leur vie à toutes deux.

La montagne - et plus particulièrement le Parc du Mercantour et/ou la vallée de la Roya à laquelle l'auteure fait parfois référence, est bien plus qu'un simple décor. Elle devient un personnage à part entière, un témoin silencieux des destins qui se croisent. Elle est le symbole de l'obstacle à franchir.

Marie Pavlenko nous offre une écriture sensible et puissante - peut-être même, lorsqu'on ne la connaît pas, parfois déroutante, où chaque mot est pesé. Elle nous immerge, avec sa plume dynamique, dans un univers où les émotions sont à fleur de peau.

En résumé, Traverser les montagnes et venir naître ici, c'est un roman pour les amateurs de littérature contemporaine engagée, pour ceux qui sont sensibles aux thèmes de l'identité, de la migration et de la résilience et surtout, pour les lecteurs en quête de récits forts et émouvants.

Alors, est-ce quil vous tente ? Vous l'avez lu ?

Merci à @netgalleyfrance et aux Editions Les Escales qui m’ont gentiment permis de lire ce livre.

L'histoire d'une magnifique relation entre Astrid, une jeune femme qui a tout perdu et vient habiter dans les montagnes du Mercantour, et Soraya, 17 ans, qui a tout quitté, sa Syrie et sa famille, pour se réfugier en France. Entre les deux femmes va se tisser une relation d'aide, de solidarité, de sororité. Marie Pavlenko évite tous les écueils propres à ce genre d'histoire et apporte une réflexion nécessaire sur la question des migrations et des exils de chacun. Superbe !

Un très bon roman sur un sujet difficile !
Deux destins qui ne se seraient peut être jamais croisés : une femme qui quitte la ville et les personnes qu'elle connait pour s'installer dans un tout petit hameau perdu en haut des Alpes, et une jeune adulescente qui a quitté son pays en guerre et se retrouve enceinte à gravir les montagnes françaises en plein hiver. J'ai beaucoup aimé le développement des personnages et la relation qui se créera entre elles par la suite.

Wow ! Quelle claque, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de récit, deux femmes, meurtries chacune par leurs histoires tragiques, de façon totalement différente mais qui vont s'entraider l'une et l'autre.
🏔️
C'est écrit avec beaucoup de force et de délicatesse, une plume légère et délicate qui pourtant aborde des sujets difficiles et sombre.
🏔️
Tout ceci se passe dans un endroit époustouflant. Des personnages principaux et secondaires extrêmement attachants et une bienveillance incroyable entre eux.
🏔️
Un roman qui ne peut pas laisser indifférent, bravo à l'autrice pour ce beau récit porteur d'espoir et de solidarité ✨